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En voici quelques unes disponibles par téléchargement en cliquant sur l'image.

Copyright : Olivier Goulet


La Marianne tricolore
de Boisset-les-Prévanches


"La République guidant le peuple"
La Marianne (yeux ouverts) au milieu
de Trophées de Chasse Humains (généralement yeux clos)


La Marianne de Boisset-les-Prévanches


Nicole Delatre, maire de Boisset-les-Prévanches, devant la Marianne

 

 

Communiqué de presse

Une Marianne personnalisée pour la mairie de Boisset-les-Prévanches
Aux arts citoyens !

Objet / Synthèse :
Inauguration de la première Marianne personnalisée de France le samedi 21 novembre 2009 à la mairie de Boisset-les-Prévanches (27120). Les habitants de la commune ont élu (le jour même des élections européennes du 7 juin 2009), l’une des jeunes femmes du village, Julie Jourdain, pour devenir l’effigie de la République Française. L’artiste Olivier Goulet, connu entre autres pour ses « Trophées de Chasse Humains » et qui réside à Boisset, a réalisé cette Marianne d’un nouveau genre.

Développement :
Une Marianne sur mesure a été commandée à Olivier Goulet par la mairie de Boisset-les-Prévanches (27120), où il réside. Plutôt que de représenter la République Française par une figure allégorique générique, l’artiste – connu entre autres pour ses fameux « Trophées de Chasse Humains », bustes d’individus moulés sur le vif et accrochés au mur comme des trophées animaliers – a proposé de choisir le visage d’une des habitantes de la commune. Ainsi, une jeune femme du village – Julie Jourdain – a été élue par le suffrage des habitants de la commune, le jour même des élections européennes (le 7 juin 2009), pour devenir l’effigie de la citoyenneté. Pour l’anecdote, le village a enregistré 60% de votants, contre 40% au niveau national… l’élection de la Marianne aurait-elle boosté la venue aux urnes ?

L’initiative de ce projet inédit revient à Nicole Delatre, la maire de Boisset, soutenue par son conseil municipal, qui a osé jouer la carte de l’art contemporain dans une commune de moins de 500 habitants. Elle se réjouit aujourd’hui qu’une si belle figure féminine incarne la République aux côtés du portrait officiel du président.
Les habitants sont fiers de « leur » Marianne. Leur accueil enthousiaste est certainement dû au fait qu’ils ont été associés au choix du modèle. Tous ont reconnu se sentir plus proches d’une des jeunes filles de leur village que d’un canon féminin issu du show biz.

Olivier Goulet a imaginé cette Marianne d’un nouveau genre avec les couleurs du drapeau de la nation – bleu, blanc, rouge – mais les élus de la ville ont finalement choisi la variante plus classiquement blanche de cette sculpture.
La beauté de cette figure juvénile esquissant un sourire, frappe par la détermination de son regard fixé vers l’horizon. Ses cheveux rouges auburn sont rassemblés en un chignon qui devient bonnet phrygien, alors que sa poitrine se devine dans un sobre décolleté formé par un drapé bleu. La présence des étoiles jaunes sur ce dernier évoque le drapeau européen, signe de l’attachement de la France pour Europe, alors que se termine la présidence française de l’UE. La classique fibule tenant ce drapé se voit transformée en petit être mutant, juché sur son épaule, tel un ange gardien (ou un petit démon ?). Enfin, l’artiste a tatoué sur sa nuque, comme pour la cacher aux regards, une planète terre, symbole de l’appartenance de la Marianne à l’espèce humaine autant qu’à la nation française.

Mais la Marianne la plus intéressante est certainement sa "Marianne aux 100 visages". La statue en plâtre n'ayant aucun visage, elle a besoin de l'empilement de plusieurs facies pour exister. C'est elle qui symbolise le mieux l'aspect polyidentitaire du groupe, de nation et finalement de République.

Ce n’est pas la première fois que les questions de l’identité et du territoire s’insinuent dans les travaux d’Olivier Goulet, qui n’a pas peur de toucher aux symboles religieux ou aux emblèmes politiques :
Il réalise en 2004 un American Trophy, buste sans visage, le crâne traversé par un drapeau américain et les épaules accrochées à une poutre recouverte de drapeaux nationaux tel un bœuf dans son jouc (http://goulet.free.fr/objets-install/A-troph.html).
La même année, il proclame : « ma peau est mon drapeau », avec sa série emblématique des SkinFlags, pastiches de drapeaux nationaux réalisés en peau synthétique (http://goulet.free.fr/objets-install/A-SkinFlag.html). Le SkinFlag français, fait de peaux noire, blanche et mate fait écho au fameux slogan de SOS racisme « black, blanc, beur », pour désigner la France multi-ethnique.
Cette Marianne s’inscrit dans la continuité des Trophées de Chasse Humains et viendra à ce titre compléter la collection de spécimens humains réunie par l’artiste depuis près de quinze ans. Il a d’ailleurs réalisé une Marianne « off » de Boisset, en moulant la doyenne du village (Léone Chapotel : 90 ans), pour valoriser l’expérience et signifier que beauté n’est pas forcément synonyme de jeunesse, comme le dit l’une des accroches de sa marque SkinBag : « Demain, tu seras belle encore ».

Web :
Un site internet dédié a été mis en ligne, afin que d’autres municipalités puissent commander leur propre Marianne. Boisset-les-Prévanches sera la première commune à avoir sa Marianne personnalisée !

Le dossier de presse (textes et images) est disponible sur : http://goulet.free.fr/marianne

Evénement :
Inauguration à la mairie de Boisset, le samedi 21 novembre 2009 à 11 heures.
Précédée de la présentation, dans l’atelier de l’artiste, d’œuvres en lien avec la Marianne 3, impasse de la pierre Conférence de presse à 10h30 – accrochage visible le samedi 21 et dimanche 22 novembre de 10h à 18h

Contacts :
Mairie de Boisset-les-Prévanches

2, rue de la mairie
Tel : 02 32 36 83 97
Boisset.prevanches@wanadoo.fr

Olivier Goulet
3, impasse de la pierre
27120 Boisset-les-Prévanches
02 32 26 32 33 – 06 19 94 22 71
goulet@free.fr
http://goulet.free.fr

Presse
Fabienne Stahl : 06 12 54 45 52 - fab.stahl@free.fr