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Regard sur une oeuvre
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Olivier Goulet a imaginé cette Marianne d’un nouveau genre avec les couleurs du drapeau de la nation – bleu, blanc, rouge – mais les élus de la ville ont finalement choisi la variante plus classiquement blanche de cette sculpture. La beauté de cette figure juvénile esquissant un sourire, frappe par la détermination de son regard fixé vers l’horizon. Ses cheveux rouges auburn sont rassemblés en un chignon qui devient bonnet phrygien, alors que sa poitrine se devine dans un sobre décolleté formé par un drapé bleu. La présence des étoiles jaunes sur ce dernier évoque le drapeau européen, signe de l’attachement de la France pour Europe, alors que se termine la présidence française de l’UE. La classique fibule tenant ce drapé se voit transformée en petit être mutant, juché sur son épaule, tel un ange gardien (ou un petit démon ?). Enfin, l’artiste a tatoué sur sa nuque, comme pour la cacher aux regards, une planète terre, symbole de l’appartenance de la Marianne à l’espèce humaine autant qu’à la nation française. Mais la Marianne la plus intéressante est certainement sa "Marianne aux 100 visages". La statue en plâtre n'ayant aucun visage, elle a besoin de l'empilement de plusieurs facies pour exister. C'est elle qui symbolise le mieux l'aspect polyidentitaire du groupe, de nation et finalement de République. |
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